Foire aux questions

Qu’est-ce que l’APA ?

« L’Activité Physique Adaptée correspond à une intervention professionnelle qui relève d’une formation universitaire spécifique (filières APA et Santé des UFR STAPS, niveau licence et master). Elle mobilise des connaissances scientifiques pluridisciplinaires pour évaluer les ressources et les besoins spécifiques des populations et concevoir des dispositifs et des projets d’intervention qui mobilisent des compétences d’enseignement des activités physiques, sportives ou artistiques. » (Source Société Française des Professionnels en Activité Physique Adaptée)

Tous les coach peuvent proposer de l’APA ?

Oui et non. Tout dépend de l’atteinte, du degré d’invalidité induit par votre pathologie. Il faut savoir qu’un enseignant APA se distingue d’un entraîneur « classique » par sa formation. Durant son cursus universitaire, l’enseignant APA va acquérir des connaissances en lien avec le monde médical, le monde handisport, le monde du sport adapté… Il dispose donc des prérequis pour travailler avec des publics spécifiques.

Qu’est-ce que le sport sur ordonnance ?

Le sport sur ordonnance représente la possibilité pour certains types de patients de pratiquer une activité sportive dans le cadre d’un traitement médical spécifique.

Quelles prises en charge financière pour le sport sur ordonnance ?

Le décret du sport sur ordonnance ne prévoit aucun remboursement de la part de l’état et de la sécurité sociale. Néanmoins, certaines structures qu’elles soient privées ou publiques peuvent vous aider financièrement.

En Bourgogne Franche-Comté, le Réseau Sport Santé propose un forfait pour vous aider à mettre le pied à l’étrier.

Des assurances telles que la MAIF, la MGEN, etc., des mutuelles proposent elles aussi un accompagnement financier sur justificatif.

« C’est également le cas de certaines collectivités territoriales, telles que Strasbourg, Paris, Biarritz ou encore Blagnac, qui elles aussi proposent un remboursement partiel ou total des séances de sport sur ordonnance. » (Source Sport sur Ordonnance)

Je suis en ALD, comment savoir si je peux bénéficier d’une aide financière ?

Votre ALD doit être inscrite sur la liste des ALD 30. Parmi lesquelles on retrouve : 

  • Accident vasculaire cérébral invalidant ;
  • Insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques ;
  • Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques ;
  • Bilharziose compliquée ;
  • Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ;
  • Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses ;
  • Déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l’immuno-déficience humaine (VIH) ;
  • Diabète de type 1 et diabète de type 2 ;
  • Formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ;
  • Hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères ;
  • Hémophilies et affections constitutionnelles de l’hémostase graves ;
  • Maladie coronaire ;
  • Insuffisance respiratoire chronique grave ;
  • Maladie d’Alzheimer et autres démences ;
  • Maladie de Parkinson ;
  • Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé ;
  • Mucoviscidose ;
  • Néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif ;
  • Paraplégie ;
  • Vascularites, lupus érythémateux systémique, sclérodermie systémique ;
  • Polyarthrite rhumatoïde évolutive ;
  • Affections psychiatriques de longue durée ;
  • Rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives ;
  • Sclérose en plaques (3) ;
  • Scoliose idiopathique structurale évolutive (dont l’angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu’à maturation rachidienne ;
  • Spondylarthrite grave ;
  • Suites de transplantation d’organe ;
  • Tuberculose active, lèpre ;
  • Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique.

 (Source AMELI.fr)

Quels sont les bénéfices de l’activité physique sur ma santé ?

« L’activité physique est un déterminant majeur de l’état de santé, de la condition physique (en particulier de la capacité cardio-respiratoire et des aptitudes musculaires), du maintien de l’autonomie avec l’avancée en âge et de la qualité de vie des populations à tous les âges de la vie.

L’activité physique intervient dans les préventions primaire, secondaire et tertiaire de nombreuses maladies chroniques et états de santé. Elle est considérée comme une thérapeutique (non médicamenteuse) à part entière dans de nombreuses maladies chroniques et états de santé. » (Source HAS).

J’ai 40 ans, n’ayant jamais fait de sport, est-ce que je peux m’y mettre sans danger ?

C’est une très bonne initiative mais ne vous lancez pas seul, des risques existent. La première règle à respecter c’est la progressivité. Débutez doucement en fractionnant votre effort, en vous accordant des temps de repos. Diminuez progressivement votre temps de repos et augmentez la durée de votre effort.

Dans le doute et pour éviter de vous blesser, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels formés.

Je suis en fauteuil roulant, est-ce que je peux faire de l’activité physique ?

Pourquoi vous ne pourriez pas en faire ? Au contraire, il est important de pratiquer une activité physique afin d’améliorer son quotidien pour palier d’éventuels maux physiques. Le renforcement musculaire a une place de choix mais pas seulement, en vous rendez sur le site handisport de votre région, vous pourrez trouver des idées de pratique.

Attention, comme tout début ou reprise d’activité physique, allez-y progressivement ! N’oubliez pas que certains muscles sont déjà utilisés au quotidien. Il n’est donc pas question de prendre des risques en soulevant des charges trop lourdes ou en commençant avec une intensité trop importante.

Je suis en rémission d’un cancer, l’activité physique ne va-t-elle pas me fatiguer encore plus ?

Dans le cas de la fatigue liée au cancer, « l’activité physique est le seul traitement validé. Les programmes d’activité physique à type d’endurance ou associant endurance et renforcement musculaire, réalisés pendant ou après le traitement réduisent le niveau de fatigue de 30 à 40 %. L’activité physique doit être d’intensité modérée, et pendant le traitement son volume doit rester modéré. Les bénéfices des activités physiques de faible intensité n’ont pas été démontrés sur la réduction de la fatigue.

A noter que les programmes d’activités physiques adaptées et supervisées pendant ou dans les suites du traitement d’un cancer ont tendance à réduire les douleurs. » (Source HAS).

L’activité physique a donc un impact non négligeable sur la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.

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